Dans les années 1950, alors que le Japon était encore dévasté par la guerre, nous étions nourris d’un flux continu de culture occidentale, principalement en provenance des États-Unis. Je constatais dans le même temps une érosion de notre propre culture, et l’on pouvait craindre qu’elle tombe dans l’oubli. C’est pour cela que j’ai commencé à nourrir le projet d’un musée qui soit un outil offert aux générations futures afin qu’elles s’imprègnent de la sagesse des anciennes.
Grâce à des amis collectionneurs avisés, j’ai ainsi pu commencer à accumuler des trésors séculaires, notamment des porcelaines. Et puis finalement, au mois d’octobre de 1962, le musée Toguri fut inauguré à Tokyo, sur un ancien terrain de la famille du daïmyo Nabeshima. Le musée recevra bientôt le label de fondation d’utilité publique (avec pour mission la collection et l’exposition d’œuvres d’art). Patiemment, l’établissement a fini par acquérir une réputation nationale et internationale de musée consacré à la porcelaine.
Aujourd’hui, notre vœu originel n’a pas changé, il est de transmettre un patrimoine culturel aux générations futures.
Grâce à des amis collectionneurs avisés, j’ai ainsi pu commencer à accumuler des trésors séculaires, notamment des porcelaines. Et puis finalement, au mois d’octobre de 1962, le musée Toguri fut inauguré à Tokyo, sur un ancien terrain de la famille du daïmyo Nabeshima. Le musée recevra bientôt le label de fondation d’utilité publique (avec pour mission la collection et l’exposition d’œuvres d’art). Patiemment, l’établissement a fini par acquérir une réputation nationale et internationale de musée consacré à la porcelaine.
Aujourd’hui, notre vœu originel n’a pas changé, il est de transmettre un patrimoine culturel aux générations futures.
Tôru Toguri.